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Memoranda
18 avril 2009

Les illusions perdues.

Encore une fois, nous étions tous ensemble hier soir. La neige tombait doucement et le monde était calme, comme j'aime, d'habitude. Je me souviens de tout. Je me souviendrai de tout. Rien ne les empêchait de jouir du plaisir de la fête. Tous rigolaient aux éclats. Exepté moi. Je reteni tant mes sanglots que mon buste se serra tel une douleur sur laquelle on frappe, sans arrêt. Comme pour l'emplifier jusqu'à ce qu'elle éclate si fort que mon âme en perdrait la raison. Je me forçais à être heureuse. Je me forçais à ne plus y penser. Je me forçais tant que les choses en devenait difficile. Mes yeux étaient rouges, et à la fois brillants. C'était stupide de ne pas se rendre compte que j'étais juste au plus mal. J'aurai du l'écrire hier. J'aurai du. Mais la douleur était beaucoup trop forte pour être qualifié par certains mots, certaines phrases. Et relater le mal n'aurait qu'emplifié certains syndromes de ma douleur. Et je ne pouvais pas. "Et bien tu me dis ça comme ci c'était la fin du monde!". Parce que rien qu'un moment. Une heure. Mon monde est mort. Mon monde a brûlé sous la force de la douleur. Mon monde a été sauvagement écorché. C'était la fin de mon monde. Comme avant hier soir. À croire que son but est de me faire m'auto-détruir. Car rien qu'un instant, ma vie devint cauchemar. Mon esprit lugubre. Mon coeur se serra comme on serre un torchon mouillé. Et j'avais juste tellement mal que je n'arrivais plus. Je ne parlais plus. Car cette douleur l'emportait largement sur mon corps, et je n'avais pas tellement le choix. Je n'arrivais plus à contrôler mes émotions. Tu étais la moteur qui générait mon mal-être. Tu étais le visage de ma souffrance en personne. Mes pensées étaient complètement démolies. Cette nuit là, la fin est passé si près. J'ai voulut en finir. Te laisser un simple message. Un mot d'adieu. Mais j'étais incapable. Incapable de te parler sans m'effondrer. Incapable d'une digne fin ou pas. J'étais simplement incapable d'en finir. Et le mal se régénère. Le poison continue de s'infuser dans mon corps. Les pensées sont douleur. Il est l'acide qui ronge ma vie.
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