Memoranda

Je suis morte, dead, crusifiée sur tes mots et c'est tout. Je suis terminée tu vois. Ici c'est la fin. Cet endroit c'était toi. Ca respirait toi, ça puait toi. Cet endroit c'est ton recueil. C'était mon coeur pour toi. Cette endroit c'était tout ce que j'aurai voulut que tu comprennes. Cet endroit c'était mon amour pour toi.

Mais c'est terminé. Tout comme toi. C'est finit tu vois. C'est mort tu vois. C'est aller trop loin et moi j'en peux plus.

Je veux pas dire que je t'oublie ici, par ci par là tu t'effaces. Parce que c'est faux tu comprends. Que ce serait du simple mensonge que dire qu'ici on se quitte. Mais je dis stop quoi, stop à toute cette peine qui me dévore. Je vais ailleurs tu vois. Je sais même pas si j'ai encore envie d'écrire, pour toi. Mais je continuerai, parce que c'est comme ça. Il faudrai que j'arrête de relater toujours tout ce que j'aurai attendu de toi. Ca faisait déjà longtemps que tu m'avais dit que j'attendais trop de toi. C'est vrai. C'est de ma faute. J'ai trop espéré et c'est tout. Je me suis laissé submerger par ce que j'aimais. Et c'est tout. Point. Stop. C'est tout et mon coeur est noir de tristesse. Et que faire? Me filer des coups de couteaux sur le bras pour dire "Au  secours, je souffre tu vois, quand est ce que tu comprendras que je veux que tu m'aimes?". Non non, il faut que je m'en aille à partir de maintenant. Sadness. Sois belle et tais toi écoute. J'ai eu le culot de t'aimer, et maintenant j'assume. Pas le choix. Mais finalement quand je regarde où j'en suis, c'est bien pathétique. J'aurai aimé que ça marche, et puis ça a pas marché, alors bon, faut que je trouve le courage, tout simplement, et puis un jour je partirai. Forcément. 

Qu'on se perde ou pas, tant pis. Je t'aime et t'aimerai toujours, mon amour. Pathétique.

Et ça me fait penser à une grande rivière. A un monde plus beau où nous serions ensemble. Ca me fait penser aux longues cascades argentés qui s'écoulent dangeuresement, dans les forêts cachées. Il faut que j'éteigne la lumière à présent, et que je reste dans  l'ombre. Pourquoi tu te fais ça? J'ai mal, c'est tout. Comme ci mon corps cessait de fonctionner quand j'étais loin de toi.

On me dit de choisir. On me dit que je ne m'en sortirai pas. Comme ci j'avais le choix. Comme ci j'en étais capable. Je suis trop lâche pour abandonner. J'aime trop, c'est tout. Mais je refuse tu comprends. Je refuse, et même ci c'est un combat perdu d'avance, je refuse. Pour toutes ces fois où j'ai perdu le contrôle de moi-même. Je refuse. Et j'aime trop, c'est tout. Tu veux un secret? Je ne suis qu'un spectre. Qu'une catégorie d'êtres qui ne le sont pas. Je suis autre chose qu'humaine. J'ai peur... Appréender une absence n'est rien. Rien. Comme ci il allait penser ailleurs. Comme ci il était en train de jouir en elle. Il dit, j'ai peur... Les murs sont noirs, les jours sont tristes. La vie est courte, les minutes sont longues, sans toi.

Je tourne en rond. Tu sais que quelques fois je me sens seule et perdue. Est ce que tu me reviendras? Je tourne en rond. Tu sais que quelque fois je me sens loin de toi. Dis est ce que tu te souviendras de moi? Je tourne en rond. Sur la terre entière je me sens abandonnée. Dis est ce que tout ça va changer? Je tourne en rond. Pour habiter ma solitude de mon mieux, moi qui ne sais qu'être deux, je tourne en rond sans toi.

Tu sais que quelque fois j'ai peur de toi,
Tu sais que quelque fois j'ai peur de moi.

Il m'a trompé, dupé, et ne l'avouera jamais, parce que cette personne l'aime, et qu'il l'aime aussi.

Mais pourquoi tu ne le voyais pas?

The last cigarette. And you, you know the suffering? The one who eats away at you up to bones. The one who destroys the heart?

-Et peut être qu'au final on tombera l'un sur l'autre.

Together We Will Live Forever.

Ma vie seule ne mérite pas d'être entendue.

Survoler le passé de ce garçon est presque un bonheur irréaliste. Voir les mots du sage homme qu'il ne cessera d'être est une bénédiction tu sais. Si la douleur l'emporte, je ne vais pas réussir... Mais j'avance, supplice après victoire, bonheur désillusoire. Une simple lamentation, un simple espoir, juste une simple bouffée de bonheur éparpillé parmi les larmes d'idolâtrie et d'infantine tristesses. Et affalée, j'oublie. Et derrière les cheveux bruns musclés, l'odeur d'une présence immaculé s'estompe dans l'oublie de l'âme. Bien sur, le soleil garde prestance dans le creux d'un bras. Sans cesse relaté par un quelconque regret d'une volonté d'oublie. Sur les joues innocentes glissent les larmes tant bien que mal masquées par le sourire faux de l'amour. Pardonnes-moi Pandy. Mais j'ai crée l'absence, en l'abreuvant de ces souffrances.

J'ai pleuré pour toi, Ahiage. Quand sur tes avant-bras j'ai vu dessiné les marques de ta souffrance. Jamais, je n'aurai pu m'en sortir. Je me suis perdue dans l'horizontalité de tes blessures. Le violon résonne dans mes oreilles, et je ne pouvais pas m'en empêcher. Alors j'ai pleuré Ahiage. Mon Amour Ahiage. Si seulement tu m'avais dit, si seulement j'avais empêché ta main de glisser le long de ta peau et d'y couper celle ci. Oui j'ai pleuré Ahiage, mon Amour Ahiage. Alors moi aussi je me suis blessée. Moi aussi j'ai glissé le long de ma peau la lame qui à coupé celle-ci. Et j'ai pensé à ma douleur Ahiage, et j'ai pensé à toi. Et ça passera tu sais, ça disparaîtra un jour. Promets-moi de ne pas regarder les marques. Promets-moi de ne pas pleurer. A chaque pensées je glisserai Ahiage, sur ma peau la lame désinvolte qui m'a coupé. Promets-moi de ne pas m'en vouloir.

Tu as vu dans ses yeux noirs la beauté du désir confus. Tu t'en ais imprénié tel une pauvre une feuille de papier. Tu as senti tout te perdre, tu t'es tuée en regrettant d'avoir enfin regardé. Quand l'illusion meurt, il y a tellement de choses à révéler.

Tu t'ai brisé en espérant retirer de ce regard noir un souvenir de bonheur indicible. Tu as toujours cru qu'on pouvait aimer, mais seulement. L'illusion meurt, mon amour. L'illusion faiblit devant la vérité. Et tu t'ai tué en croyant qu'on pouvait vivre d'un moment d'amour. Glauque. Tu t'ai tué. En espérant. Et ton âme est morte, et ton corp est pourri. Par tous ces vices que tu as caché. Il était juste l'imprégniation de la souffrance. Et dans ses mots tu es née, et dans ses mots tu es morte bébé.

C'est finit.

Alors j'avais le visage brûlant. J'avais les yeux qui s'embrasaient. J'avais mal au crane à force de me tirer les cheveux. J'étais hystérique, et en même temps je ne cessais d'en pleurer. J'étais brisée à l'intérieur.  Tu sais j'ai crié intérieurement, je me suis fait mal au coeur. J'ai trop essayé, mais ça a pas marché. Putain tu sais tout ça, pourquoi tu comprends pas? J'ai trop crié tu sais, j'ai tout bousiller à l'intérieur. Je me demande encore comment mon corps fonctionne après tant de blessures, de balafres là-dedans. Mais pourquoi j'ai pas le droit moi? Pourquoi je peux pas être libre de toi, moi? Pourquoi je t'aime comme ça, moi?

J'avais un sourire au coin, j'avais des rides de bonheurs étalées partout sur ma gaieté. J'avais le courage et la volonté ancrée en ses anches. J'avais l'espoir qui me destabilisait tu sais, et j'avais le coeur qui battait la chamade. Tu sais, il battait si fort qu'il me sortait de la poitrine, et moi je jubilais dans toute cette dose de bonheur balancé par tonnes.  J'ai pas beaucoup cherché tu sais, mais je suis tombé sur toi, et alors j'ai décidé que tu allais devenir ce que tu es à présent. Je cherchais juste un échapatoire.

Et je ne savais pas que je pourrais être si aveugle à toutes ces choses si vraies,
mais quand l'illusion meurt je m'aperçois qu'il y a énormément de choses à révéler.