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Memoranda
9 avril 2009

Naxx.

Paul.

Je crois que de tout les côtés je suis rejetée. Ou plutôt que je rejette les deux côtés. Serai-je prête à quitter ce qui m'appartiens depuis tant de temps? Aurai-je le courage de dire aurevoir à ce qui était pourtant tellement précieux? Faut-il en arriver là? Ferai-je une erreur quand je respirai l'odeur de son cou? Devrai-je éviter de prendre sa main, ou la dérouber tel une chose rare? Les deux côtés de la vie, de ma vie.

Cette nuit me rendit bien perplexe. J'ai rêvé de lui, pourtant je ne le connais pas tellement. Nos yeux se sont croisés si peu de fois. Je me demande bien ce qu'il faisait là. En tout cas, j'étais accroupie sur lui. Et je pensais à M. Je lui disais juste que ce qu'on faisait n'était pas bien. Il me répondait que j'avais raison, seulement il ne savait pas que c'était de son meilleur ami que je parlais. Pourquoi ne sait-il pas rendu compte? Cela me fait penser à une époque de ma vie qui me fut bien désastreuse et qui me brisa bien des fois. Revient-elle à la surface? Veut-elle à nouveau me hanter? Peu importe, je n'ai plus peur à présent.

Je n'ai pas tellement envie de sortir. Il ne pleut pas assez pour calmer les esprits défraichits. Les gens sont bien énervés en cette période. Ils vont encore faire ce qu'ils font toujours. Proie du monde animal je te dis. Je hais cette endroit.

"-Il fallait juste que je parte quelque temps. -Tu as tellement raison... Pars." Je me sens plutôt bien, sauf que je suis exténuée, à 9h du matin. Je ne comprends pas. Je me sens morte de fatigue comme ci ma nuit avait été blanche. Serai-je somnambule?

Les jours paraissent longs dans cette maudite ville. Je m'ennuie, j'ai envie de partir. Mais partir où? Je veux les revoir, eux. J'étais bien avec eux hier soir. Mais je suis trop fatiguée pour parcourir les rues de Paris aujourd'hui, de toute façon, je n'ai pas le temps. Quand je rentrerai, il fera presque nuit. Et chéri, je ne serai toujours pas là.

J'ai envie de tendresse. J'ai envie de me recueillir dans le creux d'un bras. J'ai envie de pleurer aussi. J'ai envie de partir loin de cette endroit qui me ronge l'esprit. Ces souvenirs me détruisent tel l'acide qui pourrait glisser le long de ma poitrine.  Maudits souvenirs. Maudite ville.

J'ai envie que le Desturdo revienne. Comme à l'époque. J'ai envie d'avoir mal, comme avant. Le Desturdo me manque. Le Desturo me quitte. Bientôt.

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