Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Memoranda
3 mai 2009

-Tu es sûre que c'est ce que tu veux?-Oui je suis

-Tu es sûre que c'est ce que tu veux?
-Oui je suis sûre. Je le veux.
-Adieu alors.
-Adieu.
-Je t'aime.
-Je t'aime aussi.


Tu sais, c'est comme le jour où j'ai cru que tu m'avais abandonné. J'étais seule, dans le fossé, à me demander ce que j'allais devenir sans toi, si tu partais. Je voulais y mourir, parce que tu ne savais pas que ma vie, c'était toi. J'ai voulut m'en sortir,j'espèrai te voir revenir, comme d'habitude. Et quand tu es revenu, c'était comme si le monde réapparaissait. Comme ci le soleil brillait de nouveau. Comme si mon coeur, qui avait cessé de battre c'était remis à fonctionner. Alors j'ai essayer de le faire battre plus fort et plus vite. Tu sais, je pesais mon amour pour que tu n'en sois pas étouffé. J'essayais sans cesse de vivre avec la tristesse que tu me procurais. J'ai voulut te montrer que sans toi j'étais forte, mais qu'avec toi j'étais invincible. Mais tu ne m'as jamais écouté. Tu n'as jamais voulut comprendre que tu étais ce que faisait vivre le peu d'espoir que la vie m'offrait. C'était l'espoir éternel d'un amour éternel. J'ai tellement voulut te garder que je t'ai perdu. J'ai tellement cru qu'on pouvait aimer pour toujours. Je te l'ai toujours dit. Je te l'ai toujours dit, oui. Tu partiras le premier. Parce que je t'aime, et que c'est impossible d'aimer comme moi je t'ai aimé. Parce que ce que je ressens ne peut pas être comparé, parce que je t'ai aimé plus que tout. La terre pouvait bien s'écrouler, je ne voyais qu'en toi. La souffrance dans le monde entier n'était rien comparé au chagrin que l'espérance me donnait. Ce fut ça, l'Histoire. J'ai tout donné, jusqu'à mon sang. Jusqu'à ma Haine. Jusqu'à mon Amour. Mais quand le fossé se creuse, encore, alors ta main qui m'aide à en sortir s'éloigne, et tout disparaît. Je savais. J'attendais la date. J'attendais ton départ. Je savais qu'il allait être sournois. J'ai essayé de reprendre ta main. J'ai tellement essayé, mais tu étais trop loin. Tu ne voulais pas, plus. Alors j'ai baissé les bras. J'ai fatigué. Et tu m'as laissé dans mon fossé, dans mon immense tragédie, comme ci tu ne pouvais plus t'en passer. Comme ci c'était comme ça. Tu étais tout ce que j'exigeais de la vie. Le silence de ma tristesse.

Publicité
Publicité
Commentaires
Y
Le plus profond des fossés est celui de l'oubli et puisque je ne t'oublie pas, puisque tu n'es plus seule dans le fossé, il y a de l'espoir pour toi, l'espoir de sortir du fossé et gravir à nouveau la montagne de la vie
Publicité
Publicité