Lamentation d'une matinée.

    J'aimerai dire qu'aujourd'hui je me sens bien,que mon âme est libre et que mon coeur aussi. Pourtant tout ça ne serait vrai que dans une autre vie. Il fait beau aujourd'hui,les rayons du soleil submergent les toits en relief. Dehors,dans la courette, le printemps exerce sa force doucement,laissant apparaître les premières pouces. Les oiseaux volent dans le ciel. J'ai une de tes paires de gants,et je n'ai de cesse de les renifler,comme une gamine. Ils sentent bon ton odeur, et à chaques bouffées, j'ai la gorge qui se sert. J'aimerai avoir envie,pourtant je m'éloigne de ce stade chaque secondes,de chaque minutes,de chaque heures. Si seulement je pouvais oublier tout ça,et passer au travers,pour toi,pour moi,pour nous,seulement je n'y arrive pas. Tu comprends,je me sens seule ici,surtout lorsque que je suis près de toi,mais que tu ne me réponds pas. Avant,je ne voyais que le mal par moi,et je n'aurai pas imaginer qu'un jour tu aurais pu me blesser. Je ne voyais que mon être,et toi,que je saccageais sans cesse,avec mes doutes ridicules,à conséquences. A cette époque là,je ne m'interessais pas à toi, et tout ce que tu me disais était marqué temporairement dans ma tête,comme ci ça n'avait pas d'importance. Aujourd'hui ça a changé. Ca a évolué. Maintenant lorsque tu me delaisses,je me promets de ne plus revenir,pourtant le lendemain je me retrouve encore dans tes draps de cotons. C'est un cercle vicieux,tu me manques trop pour que je puisse t'oublier un jour. Et pourtant j'aimerai trouver cette force d'esprit de ne pas craquer,seulement je ne la trouve pas. J'ai peur,réellement,car je ne sais pas si mon esprit réussira à passer au dessus de ce que j'ai toujours delaisser. Et je ne sais pas si tu seras capable de supporter ma tristesse.