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Memoranda
3 février 2009

Que dis-je,un tunnel.

J'ai longtemps réfléchis,essayant d'éviter le maximum de rapport qu'il y avait entre lui et moi. Malgré cela,je continuais à me retourner sa phrase et ses incohérences dans ma tête. "Mais je ne comprends pas pourquoi tu me dis ça". Je me souvins alors que j'avais déçue un de mes plus grand admirateur. Je venais de me rendre compte que je passais dans sa rue,et je ne pus défaire mon regard de sa grande maison. Je me rappela ces mots,ces excès de grandeur,ces gentilles réflexions aussi sincères et provocantes qu'il savait si bien faire. J'ai perdu la parole,je n'irai plus jamais au soleil,je veux devenir blanche comme la neige. Je quitta aussitôt mes songes en trébuchant sur un pavé mal fixé. Je me rattrapa sur une manche,que je remercia aussitôt sans faire attention au propriétaire. Je me sentis perdue d'avoir,de nouveau,repensé à P. Nous n'avions pourtant peu de points communs; nous étions tel l'eau et le feu. Il le savait,je le savais. Néanmoins,il m'avait donner tant d'espoir en la vie,il me disait souvent que j'étais faite pour cela,que j'avais du talent,mais il savait tout de même être dur quand il le fallait. Je retomba dans mes songes. Le soleil attaquait ma peau,néanmoins j'avais très froid. Le feu piéton devint rouge,et je fus bien obligée de m'arrêté. Je voyais les regards se poser sur mon jean. Les gens n'aiment pas beaucoup les jeans déchirés. Ils ont raison,ce matin je n'avais rien à me mettre,je du donc mettre le jean qui me servait de tablier lorsque je peignais. J'avais l'air ridicule,je le savais. Feu piéton vert,j'avance. Je n'ai pas eu l'intelligence de regarder si des voitures passaient encore,prises de vitesse. Peu importe,j'ai cette mauvaise habitude,je ne regarde pas,parce que je tente la mort. Mes pensées se relancent. Je m'empèche d'y songer,je ne dois pas créer des questions auxquelles je n'aurai aucunes réponses. Perdu d'avance c'est sur. Je reviens sur le trottoir. Je regarde au loin,je vois le soleil,il est encore là. Il me suit,doucement. Bientôt j'arriverai à ma rue,j'espère ne pas tomber,je serai bien capable de glisser sur une feuille. Je regarde la route,puis je repars dans mes rêves. Je marche,mon sac sur le dos. J'ai l'impression d'être un chameau. Dans trois ou quatre maisons,je suis arrivé chez moi. 2,1,j'y suis. Une bouffé de liberté,d'inconscience. Je me lance,j'ouvre la porte. A ce moment là,je sentis que quelque chose n'allait pas. Ce n'est pas un jour comme les autres. Néanmoins,je rentre. Je balance mon sac. Je ne fais même pas attention à mes cours,peu importe,je ne les aime pas. Je monte dans ma chambre,sans aucune peur. Ça fait juste deux ans que je n'y suis pas retourné. A vrai dire,je ne suis pas retourné depuis que j'ai appris qu'ils s'étaient pendu ensemble dans cette chambre. Ils s'étaient aimé à la mort je crois,peut-être était-ce le message qui nous était destiné. J'en serai capable,et c'est dans ces moments que je me rend compte que je lui ressemblais,finalement.

J'ai pensé à toi Papa,ces derniers temps. Je me souviens lorsque tu es passé si près de la mort. Pourquoi cela ne t'as pas fait prendre conscience que j'avais besoin de toi,et que tu étais peut-être quelqu'un d'important,pour moi. T'es-tu seulement renseigné du mal que tu faisais à chaque passages. As-tu simplement senti que parfois tu me manquais? Je veux dire,j'étais petite à l'époque,mais pas bette. Voilà ton problèmes,tu m'as toujours pris pour une idiote. Seulement tu ne me connais pas,mais moi,je te connais.

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